Les porte-drapeaux

Après la Médaille Militaire et l'Ordre National du Mérite qui ont eu droit chacun à un rond-point, c'est au tour de la Légion d'Honneur de se voir attribuer un lieu hautement symbolique sur Saint-Gaudens. Car c'est la place qui abrite le monument des trois maréchaux et, depuis 2010, le monument aux morts qui porte désormais le nom de cette célèbre décoration créée en 1802. Ce vendredi 7 novembre, cette place a été inaugurée en présence de Monsieur Kader Arif, secrétaire d'état aux anciens combattants. Il était accompagné pour la circonstance de Jean-Yves Duclos, maire de Saint-Gaudens, Jean -Raymond Lépinay, Président de la CCSG, le général J-L Georgelin, grand chancelier de la Légion d'Honneur, Jean-Luc Brouillou, sous-préfet, Jacques Péries, président du comité saint-gaudinois de la SMLH, Joël Aviragnet, député de la 8ème circonscription, Pierre Médevielle, sénateur ainsi que de nombreux présidents d'associations patriotiques et autres personnalités. Après avoir dévoilé la plaque, les autorités ont coupé le ruban. Trois gerbes ont été déposées au pied du monument aux morts par le ministre, le grand chancelier et le maire. La partie musicale de la cérémonie a été assurée par la fanfare des parachutistes. À l'issue de cette inauguration, l'assemblée s'est dirigée vers la halle aux grains pour les discours qui ont rappelé l'importance de la Légion d'Honneur et du souvenir en cette année de commémoration du début de la Grande Guerre. Tout le monde a ensuite levé le verre de l'amitié.

Les nouveaux intronisés parisiens

Roger CASIMIR Grand Maître de la Confrérie fut appelé il y a plus d’un an par le comédien Sébastien ROCH « Cri-cri d’amour » afin de réaliser un Chapitre à Paris et introniser quelques membres du Show-biz.

Jugeant l’entreprise colossale, le Grand Maître dans un premier abord refusa la proposition et ce n’est qu’à une deuxième relance et avec la collaboration de son Ami et confrère François ARLET que l’aventure prit forme. Laissant à Sébastien l’initiative de rassembler les membres du Show-biz, les invitations Parisiennes et l’animation festive du programme, le Grand Maître, le Maître de Cérémonie Gérard ARPAJOU, la secrétaire adjointe Gisèle CASIMIR Chancelière de St-Gaudens, le Syndicat d’Initiative de Montmartre et quelques membres dévoués et volontaires montèrent un programme ambitieux sur 2 jours les 18 et 19 Octobre 2014.

Résultat, avec la participation du Comité des Fêtes du Fossat, en grande partie tous des mounjétaïres, 330 personnes se sont retrouvés à Paris sur la Butte de Montmartre. Les uns ayant fait le déplacement en avion depuis Toulouse, les autres en autocars depuis Martres-Tolosane.

Dans une logistique pratiquement parfaite nos commingeois prirent pieds sur la Butte de Montmartre pendant 2 jours en consacrant la journée du samedi à quelques visites de monuments parisiens, la soirée à un repas animé au cabaret « la Crémaillère » place du Tertre et la journée du dimanche à un déjeuner campagnard sur la place du Tertre, une célébration de messe en l’église St- Pierre en habit d’apparat et au chapitre de l’Ordre Pacifique et Souverain des Tasto Mounjétos du Comminges aux arènes de Montmartre sous un beau soleil, avec la collaboration de confréries amies : les Mousquetaires du Béarn, la houlette du Couserans, le Chiperons de Bidard, la Blanquette de Limoux, la Poule Farcie et le fromage de Barousse venues nous accompagner, d’Alain COQUARD, Président de la République de Montmartre, de Gilles GUILLET, Grand Maître de la Commanderie du Clos Montmartre, de Sylvie FOURMOND, Présidente du Syndicat d’Initiative, de Nadia LARABA, de Talita DENIZE toutes deux précieuses collaboratrices et aux Petits Poulbots de Montmartre.

Après la photo souvenir devant la Basilique de Montmartre, un vin d’honneur majestueux, un échange de cadeaux, un après midi festif a pu se dérouler dans cadre magnifique (Jardin de l’église St-Pierre) autour d’un repas gargantuesque concocté et servi par Cécile ARLET BARRERE.

Imaginez : la maison ARLET, traiteur commingeois, venu spécialement de Carbonne dans le Comminges (800 km) préparer et servir du foie gras en grésaille, une mounjetade commingeoise, et du magret de canard gras au bénéfice de la confrérie des Tasto Mounjétos du Comminges et de leurs invités. Le tout avec une animation musicale et festive de très haut niveau dans une ambiance amicale conviviale et confraternelle. Un seul regret, l’absence de MICHOU absent pour raison de santé à la dernière minute mais présent avec le Grand Maître samedi après midi sur la place du Tertre.

Ce fut 2 journées très chargées en activités, très appréciées par tous les convives et qui parurent trop courtes à tel point que 20 heures étaient déjà là et il fallait songer au retour dans le Comminges.

En conclusion, tous garderont je pense un bon souvenir de cette expérience laissant les anomalies s’il y en eu au Grand Maître Roger CASIMIR, promoteur du programme et à ses collaborateurs.

La sculpture inaugurée en 1955

Petit-fils et fils de tailleurs de pierre reconnus à Moissac, André Abbal est « né, dit-on, un marteau à la main ». Même s’il s’adonne au modelage à ses débuts, pétrissant la glaise dans le goût de l’époque, il garde la nostalgie de la pierre (Génie Luttant, 1913). À la fin de la guerre, le sculpteur décide de ne plus perdre de temps et de répandre autour de lui, ce qu’il pense être la « Vraie Sculpture » qu’il appela la Taille directe. Sa quête effrénée lui vaudra d’ailleurs le surnom d’«apôtre de la taille directe».

L’esthétique d’André Abbal s’inscrit dans la mouvance figurative classique apparaissant à la fin du XIX^e siècle et triomphant à l’Exposition Internationale de 1937, celle des sculpteurs soucieux de rester fidèles à la figure tout en réinterprétant la nature à partir des lois de l’époque classique.

En 1921, Abbal épouse, à Carbonne, Berthe Lécussan née à Saint-Gaudens. Elle a fait ses études au collège Leclerc où son père a été professeur de mathématiques pendant 20 ans. A Carbonne, l’artiste puisait une inspiration renouvelée dans un cadre rustique et lumineux, de collines et de vignes, traversé par la Garonne, barré par la chaîne de montagne des Pyrénées. Rapidement, de nouveaux thèmes lui sont ainsi suggérés…

André Abbal connaissait bien Saint-Gaudens. Quand il se marie sa belle famille vit toujours dans une maison aujourd'hui démolie, sise à l'emplacement de l'actuel n°5 avenue de l'Isle, comme s'en souvient encore sa fille, Anne-Marie (93 ans). Il y inaugura d’ailleurs deux monuments : le Médaillon du Poilu le 11 décembre 1932 et La Femme sur le bœuf, dite également La Montagne, le 4 septembre 1955. Cette dernière inaugurée à titre posthume permit à ses amis et à sa famille de rendre un véritable hommage au sculpteur : « Tu n’es plus là dans ton essence périssable, Abbal sculpteur roman à la fraîcheur d’Eden, qui tailla dans le bloc au lumineux pollen, la femme de splendeur et la bête immuable. […] », clamait le poète et ami, Louis Gratias.

L'ensemble des élèves en classe Cham

L’année a démarré depuis bientôt deux mois pour les 45 élèves des classes CHAM (classes à horaires aménagés musique) du collège Didier Daurat, avec un programme pour l’année, déjà bien rempli.

Tout d’abord, petit rappel sur le fonctionnement d’une classe Cham : Les élèves ont 5 heures de musique par semaine, intégrées dans l’emploi du temps scolaire : 3 heures au CRI de Saint-Gaudens (conservatoire à rayonnement intercommunal) et 2 heures au collège.

Cette année, nous avons eu le plaisir d’accueillir 16 élèves musiciens en classe de 6^e. L’ensemble de l’équipe des enseignants leur souhaite, à ce titre, la bienvenue et un beau parcours musical pour les quatre années à venir.

Le partenariat avec le festival « Jazz en Comminges » est un peu plus, chaque année, riche en émotions. Un grand merci à Pierre Jammes et au CLAP qui offrent l’opportunité à nos élèves, de se produire sur des scènes professionnelles (première partie de Django’s dream au théâtre Marmignon le 10 avril 2015 et concert dans le cadre du OFF au week-end de l’Ascension), de rencontrer et d’échanger avec de grands artistes internationaux.

Pour enrichir cette culture du jazz, les élèves vont participer tout au long de l’année au projet « Parcours jazz au collège » proposé par l’ADDA 31-Conseil général de la Haute Garonne et l’académie de Toulouse, sur le thème « Du crooner au cabaret », durant lequel ils vont assister à des concerts, ciné-concerts et se produire sur scène, accompagnés d’un orchestre de jazz professionnel au mois de mai à Tournefeuille.

Projets à venir :

Mme Jammes-Plat Delphine (professeur d’anglais) et Mme Navarre Sylvie (professeur d’éducation musicale et chant choral) ont à cœur de proposer aux élèves un nouveau projet de voyage pour l’année scolaire 2015-2016 et sont déjà à pied d’œuvre afin de récolter des fonds. Des actions seront menées tout au long de l’année pour espérer réaliser le rêve fou de flirter avec la richesse musicale de la grande métropole new-yorkaise (gospel, comédie musicale à Broadway, Carnegie Hall, Blue note…)

Pour information, une séance Zumba est programmée à Villeneuve de Rivière le samedi 22 novembre de 14h30 à 16h30. Les gains seront reversés sur les projets Cham.

Et enfin, pour rêver encore et toujours, les élèves ont travaillé, ces deux derniers mois, une chanson de Julien Doré. Patrice Abeille, également enseignant au collège, a réalisé l’enregistrement et le montage vidéo. Nous souhaitons poster ce travail sur la page Facebook de l’artiste afin de lui donner l’envie de nous contacter.

Le parcours de ce musicien-chanteur est porteur d’espoir pour la jeunesse, une rencontre avec nos élèves serait enrichissante pour tous. Affaire à suivre…

Pour vous informer et suivre l’actualité des classes Cham, vous pouvez consulter le blog, récemment créé, à l’adresse suivante : chamddaurat.blogspot.fr

Les Compagnes & les Compagnons de la Communauté Emmaüs (60 avenue de Boulogne à Saint-Gaudens) vous proposent toute l'année : Électroménager, linge de maison, vêtements de 2ème vie, chaussures, rétro, mercerie, maroquinerie, bijoux, livres, jouets, bibelots, cadres & tableaux, objets de collection, meubles, vaisselle, bric à brac, vélos, outillage de jardin et vieux outils,VÊTEMENTS NEUFS, MEUBLES NEUFS EN KIT et USTENSILES DE CUISINE : casseroles, faitouts, plats, couverts de collectivité,...etc.

Le Don Utile : c'est aider les Compagnes & les Compagnons. Ils ne vivent que de leur travail. Mais c'est surtout leur permettre d'aider les personnes les plus démunies et plus particulièrement les personnes dans le besoin qui peuvent bénéficier d'une solidarité matérielle en passant par un travailleur social pour justifier leur demande.

L'achat solidaire : les achats font vivre la Communauté et permettent d'aider localement les plus démunis. De plus, c'est également l'occasion d'acheter des objets en bon état à des prix intéressants mais aussi de trouver des objets rendus unique par la patine de l'usage et l'usage de la solidarité.