Amandine, directrice de Trajectoire.

 Bien que née à Verdun, Amandine est une enfant du sud. Son père étant militaire de carrière, la famille s'est déplacée au gré de ses affectations. Après un passage par Nimes, Cela fait maintenant sept ans qu'elle vit dans les Pyrénéees.

 Monitrice d'auto-école, elle a travaillé dans divers établissements, tant à Saint-Gaudens que dans d'autres départements (09 et 81 notamment). Mais le manque de liberté pour enseigner comme elle l'aurait souhaité lui a donné l'envie de s'installer à son compte, et c'est un chômage récent qui lui a donné le déclic.

 Ainsi est née l'auto-moto-école Trajectoire, sise au 20 allées de Gascogne, près de la boulangerie. Amandine, qui est seule aux commandes, vous dispensera une formation de qualité, axée sur la sécurité, dans un local bien aménagé et convivial pour les leçons de code. Il est vrai que le permis est plus dur, car le Code de la Route devient de plus en plus compliqué, et que la réglementation n'aide pas les autos écoles. Compte tenu de l'ouverture récente, Trajectoire dispose du quota maximum de places pour l'examen. Mais le nombre de candidats restera tout de même limité, car les horaires des cours de conduite ne sont pas extensibles à l'infini.

 Trajectoire peut vous préparer aux permis auto (avec conduite accompagnée éventuelle), moto et scooter. Elle prépare aussi les jeunes de 14 ans au brevet de sécurité routière (BSR). Nous laisserons la conclusion de cette présentation à Amandine : « Le permis de conduire est un passage important dans notre vie. Il nous permet d'être indépendant et de circuler à notre guise. Je mets un point d'honneur à offrir une formation de qualité pour que vous puissiez conduire avec un maximum de sécurité. Bien conduire, de manière responsable, cela ne s'invente pas, cela s'apprend. Alors prenons la route ensemble ». Trajectoire, 20 allées de Gascogne, tél. 05.61.89.55.63 ou 06.77.04.85.68.

Noémie, une souriante centenaire.

 À saint-Ignan, près de Saint-Gaudens, naissait le 25 juillet 1907, à 18h, une petite fille que ses parents ont prénommé Noémie. Après une vie de jeune fille sage qui a fait sa scolarité à Saint-Ignan, Noémie a dit oui pour le meilleur et pour le pire à Georges Ferret en 1931. Ce beau jeune homme, de trois ans plus âgé, a travaillé à la Régie Autonome des Pétroles, devenue la SNEA(P).

 En 1937, ils ont construit leur nid à Saint-Gaudens, où Noémie vit toujours. En 1943, ils ont eu un fils, Marcel. Ce dernier, pour raisons professionnelles, part vivre en Belgique en 1964, où ses parents iront le rejoindre à partir de 1971. Georges y décèdera en 1985. Sur les conseils de son médecin, Noémie revient vivre dans sa maison saint-gaudinoise, où elle s'adonne à ses deux passions : le tricot (y compris le crochet) et le jardinage, activités qu'elle pratique encore !

 Le 25 juillet dernier, en fin d'après-midi, les amis du quartier, avec la complicité de Marcel, ont organisé une petite réception pour marquer dignement, et à l'heure juste, les cent ans de leur charmante voisine. Cette dernière nous a confié que le secret de sa longévité tient sans doute à une vie régulière et saine, vu qu'elle n'a jamais utilisé de recettes miracles ni de trucs de jouvence...

 Bravo, Noémie, et à l'année prochaine pour fêter la première année de votre second siècle !

Dominique Boucher à sa table de travail.

 Dominique Boucher, picard originaire d'Amiens, vit dans le Comminges depuis 1976. Il y était venu pour un mois et n'en est jamais reparti. Agent de surveillance à la Banque de France pendant 23 ans, cela fait 25 ans qu'il peint, et qu'il mène, si l'on peut dire une double vie.

 À l'origine pour des raisons pécuniaires, puis de plus en plus par plaisir, Dominique Boucher a développé une technique de peinture au stylo à bille. Il n'y a de par le monde que très peu d'adeptes de cet outil, détourné de la simple écriture pour devenir un véritable pinceau. Cela donne un résultat hyper réaliste, le tableau ressemblant à s'y méprendre à une photo, mais il représente tout de même 300 heures de travail pour un format A4.

 Licencié économique depuis la fermeture de la BDF, l'idée trottait dans la tête de l'artiste de démocratiser son art, de le rendre accessible au plus grand nombre. C'est chose faite depuis le 24 juillet dernier, avec l'ouverture de « l'ABC d'art » au 60 rue Victor Hugo, à St-Gaudens. C'est un atelier-galerie, où chacun peut venir voir le peintre travailler, choisir une oeuvre originale pour tous les budgets et presque pour tous les goûts. Les tarifs vont de 35 euros pour des petits tableaux abstraits à 1500 euros pour des grands formats figuratifs, en passant par une moyenne de 300 euros pour les peintures au stylo à bille. Cet atelier-galerie est ouvert de 10h à 19h en été et en décembre, et de 13h à 19h le reste de l'année. Pour plus de renseignements sur l'homme et sa technique, vous pouvez consulter le site : www.stylographie.fr.

Le groupe à l'entrée de la ferme de Prouzic.

 Parmi les animations proposées par l'office du tourisme du saint-gaudinois, figurent des promenades découvertes avec le petit train touristique, dont le succès ne se dément pas.

 Ainsi, le vendredi 27 juillet, il nous a emmené visiter la ferme de Prouzic à Valentine. M et Mme Téchené nous ont reçu sur leur exploitation agricole, et nous ont expliqué son fonctionnement. Cette exploitation, à vocation laitière, comprend un troupeau d'une cinquantaine de vaches prim'holstein et une centaine d'hectares de cultures (40 ha en prairies, 40 ha en céréales et le reste en jachères).

 Ayant fait le choix de couvrir au maximum la zone de stabulation, l'exploitation produit peu de déjections liquides, qui sont recueillies dans un système de lagunes comprenant trois rigoles de 30 m de long disposées en cascades. L'épuration se faisant ainsi naturellement, il n'y a pas de pollution sur les rejets finaux.

 La plus grande partie de la production lactée (9000 l par vache et par an) part directement en laiterie, pour laquelle la ferme est soumise à un quota. Le reste est transformé sur place en yaourts (4000 unités/jour), fromages ou beurre, ou conditionné en poche de lait cru. Pour cette fabrication, la ferme est soumise à un deuxjème quota, complémentaire du premier. Vous pouvez trouver ces produits dans de nombreux commerces de la région, sur Toulouse, voire même sur Montpellier.

 Si vous aussi vous voulez visiter cette ferme, deux autres voyages sont programmés : vendredis 3 et 17 août, au départ de la place Jean-Jaurès, à 14h. Inscriptions à l'office du tourisme, au 05 61 94 77 61 (la visite est gratuite, mais le nombre de places est limité).

Le petit train touristique vous emmène en balade...

Visites de la ville : sur un circuit qui dure environ une heure, une visite commentée de la ville avec ses principaux points d'intérêt. Du mardi au samedi, départs de la place Jean-Jaurès à 10h, 11h, 15h, 16h, 17h et 18h.

Visite commentée du centre de tri des déchets du SIVOM : départ de la place Jean-Jaurès à 9h30, les mercredis 25 juillet, 1er, 8 et 22 août.

Visite commentée de la villa gallo-romaine de Valentine, avec halte aux saveurs de la ferme : départ de la place Jean-Jaurès à 9h30, les jeudis 2 et 16 août.

Escapade à Valentine et Labarthe-Rivière, avec halte aux saveurs de la ferme : départ de la place Jean-Jaurès à 9h30, les jeudis 29 juillet et 9 août.

Visite commentée de la ferme de Prouzic à Valentine : départ de la place Jean-Jaurès à 14h, les vendredis 27 juillet et 17 août.

Toute ces visites sont gratuites, mais le nombre de places étant limité, l'inscription est indispensable auprès de l'office du tourisme, téléphone : 05 61 94 77 61.