Les deeux containers qui attendent votre tri.

 Adieu, la poubelle unique ! Désormais, chacun (ou presque) a reçu au moins deux containers : l'un à couvercle noir, l'autre à couvercle jaune. C'est ce dernier qui va faire la révolution dans nos habitudes. En effet, il est destiné à recevoir tous les emballages qui peuvent être recyclables. À commencer par les plastiques : bouteilles d'eau, de jus de fruit, de sodas, de lait, de soupe et d'huile; les flacons de mayonnaise ou de ketchup, ceux des produits ménagers ou d'hygiène. Cela passe ensuite par toutes les boîtes métalliques : canettes de boisson, boîtes de conserves et barquettes aluminium. Et enfin, les cartons tels que boîtes de lessives, et toutes les « cartonettes » (suremballages de yaourts ou de crèmes dessert par exemple). Attention, tous ces emballages doivent être vides, et tout ce qui est films plastiques ou barquettes en polystyrène est exclu ! Mais par contre, tout ce qui est papier (journaux, magazines, prospectus...) y est admis. Et le verre garde son circuit habituel, c'est-à-dire que vous devrez toujours les porter des les points de collecte spécifiques.

Et le container noir, me direz-vous ? Eh bien il est destiné à tout ce qui est considéré comme ordures ménagères non recyclables. À noter que certains d'entre vous ont été doté de composteurs pour tous les déchets organiques (déchets de jardins, épluchures et certains papiers tels qu'essuie-tout ou mouchoirs).

Pour le centre ville, où il est difficile de doter chaque usager des deux containers, six points d'apports volontaires sont prévus : parking du Belvédère, Bd Bepmale, place Barbastro, place du 19 mars 1962, avenue de Boulogne et Bd De Gaulle (tribunal).

 À vos marques, prêts ? Triez pour recycler !

Vue virtuelle de la future médiathèque.

La municipalité précédente portait un projet de médiathèque d'environ 800 m2 dans l'enceinte de la Halle aux grains, ce qui aurait imposé sa décapitation. Celle-ci étant maintenant protégée, parce qu'inscrite à linventaire supplémentaire des monuments historiques, la nouvelle équipe municipale a stoppé ce dossier, et a missionné un bureau d'études « Pro-Développement», pour étudier une autre implantation.

Avec ce bureau, et la DRAC, un nouveau site sur le boulevard Bepmale a été retenu, avec comme assise la salle des sports de l'escrime, la savate et l'édelweiss, et la maison Kaydel, qui fait l'angle avec la rue Saint-Jean. Cette dernière fait partie des bâtiments remarquables répertoriés dans le cadre de la ZPPAUP, et de ce fait, on doit conserver au moins les caractéristiques extérieures de cette construction. Par contre, la salle Edelweiss va disparaître, ce qui va permettre de supprimer la « dent creuse » qui existait dans l'alignement des façades du boulevard. Mais les différences de niveaux vont être maintenues, et le cabinet Prax-Sentenac s'est assuré de la fluidité et de la continuité de la circulation (escaliers, rampes handicapés, ascenseurs). La surface totale va être de 1485 m2, soit presque deux fois plus que le projet initial, et neuf fois supérieure à celle de l'actuelle bibliothèque, situé au rez-de-chaussée du centre culturel. Quand on sait que celle-ci compte plus de 2600 adhérents (1200 saint-gaudinois, 1400 extérieurs), on comprend mieux l'importance de ce projet de médiathèque. D'un coût estimatif de 2 300 000 euros, ce projet recevra tous les financements voulus, DRAC, Conseils Régional et Général, CCSG et part communale.

 Le dernier conseil municipal a autorisé le dépôt du permis de construire, et en fonction du résultat des appels d'offre, les travaux devraient débuter au début du 2ème trimestre 2007, pour une livraison douze mois plus tard. Il est à noter qu'à l'occasion de la démolition de la salle Edelweiss, une recherche de l'emplacement des anciens murs de la ville va être effectuée, et si un mur est dégagé, il servira de mur interne postérieur à la médiathèque. Un petit plus esthétique...

Mme Céline LOUBET peut être fière de Mégane, son apprentie !

 Mégane Bernoville et Marie-Cerise Desfossés, apprenties coiffeuses dont nous vous avions déjà parlé au mois d'avril dernier, sont parties le mardi 19 décembre en train couchettes pour Paris. Elles ont été reçues mercredi, à 8h30, au Sénat, où une céromonie de remise de diplômes et médailles les attendaient, en compagnie des deux cent meilleurs apprentis de France, toutes corporations confondues. Pour 180 d'entre eux, dont Marie-Cerise Desfossés, la remise a été, si l'on ose dire, simple, car c'est déjà un honneur d'être reçus dans un lieu aussi prestigieux, mais pour les vingt qui avaient été sélectionnés au regard de leur parcours d'apprentissage, ce sont des personnalités qui leur ont remis leurs distinctions. Ansi, Franck Provost, le célèbre coiffeur visagiste, et Mme Michèle Alliot-Marie, ministre de la Défense, ont remis à Mégane Bernoville son diplôme et sa médaille, rien moins... Après un cocktail qui a réuni tout le monde, nos deux ambassadrices commingeoises ont profité de l'après-midi pour visiter un peu Paris et faire du shopping, avant de prendre le train du retour, vers leurs lieux de travail respectifs. Pour cet agréable voyage, elles étaient accompagnées de Mme Céline Loubet, employeuse de Mégane au salon Célin'Coiffure, avenue de l'Isle à Saint-Gaudens, et de Mme Lucette Rouby, l'excellente prof du CFA de Gourdan-Polignan, qui leur a donné de solides bases pour leur métier. La passion fera le reste...

Ces demoiselles, en compagnie de Magalie Place et de Sayane Cieng, avaient passé le 10 avril dernier le concours du meilleur apprenti coiffeur dans les locaux de Skole d'Art à Toulouse. Trois épreuves constituaient la partie départementale. Il fallait réaliser en un temps imparti : une permanente (50'), une mise en plis (1h15) et une coupe mode (1 heure). Les meilleurs ouvriers coiffeurs de France composaient le jury chargé d'évaluer le travail des concurents. Avec plus de 17 de moyenne, Magalie, Marie-Cerise et Mégane remportaient une médaille d'or, Sayane venant compléter le podium avec de l'argent. Pour l'étape suivante, une seule réalisation, mais pas la plus facile : la confection d'un chignon, en 50' maximum. Et nos quatre candidates ne se sont pas désunies, puisqu'elles sont reparties avec le même métal que précédemment ! Elles avaient rendez-vous en septembre pour l'épreuve nationale, dont les résultats ont conduit deux de nos représentantes au Sénat...

Nous leur adressons toutes nos félicitations pour leur parcours, avec tous nos voeux (c'est de saison !) pour leur réussite dans ce métier. En attendant les client(e)s des salons où elles officient sont assurément entre de bonnes mains !

Diabolino et Dibolinette vous attendent pour leur spectacle.

 Créé en début 2002, mais habitants de St-Gaudens depuis toujours, le duo « Les Diabolinos » présente un vrai spectacle de clowns et de music-hall à l'ancienne, et à ciel ouvert, sans chapiteau. Sur la piste, les deux artistes exécutent à chaque représentation une douzaine de numéros allant de l'illusionnisme (la boîte à épées, brrr...) à la jonglerie en passant par la magie comique et bien entendu, les numéros... de clowns ! Pendant une heure quinze, ils font pleurer de rire tout le public de 3 à 99 ans... Le contact entre les comédiens et les spectateurs est très facile, car il n'y a pas de barrière, et les gradins sont tout proches de la piste. Ce spectacle est famillial, sans prétention et interactif, car des jeux sont aussi proposés aux enfants et même aux adultes. Le prix des places (5 euros) est à la portée de toutes les bourses. Si un jour, vous avez l'occasion de les voir installés sur une place près de chez vous, ne manquez d'aller assister à leur show, vous ne le regretterez pas !

Comités de fêtes, centres sociaux, écoles, ou même particuliers qui souhaitez animer un goûter d'anniversaire, n'hésitez pas à faire appel à eux, ils sont là pour vous faire pleurer... de rire !

 Contact au 06 30 96 36 22

Les enfants s'essayent au balafon.

Originaire de la vallée de la Maggia, au Niger, Bako a été choisi dès l'âge de sept ans par son grand-père Mayaki pour racontert aux générations futures l'histoire et les contes de sa lignée. Il est l'un des dépositaires de la tradition. s'accompagnant du balafon, du gurrumiou, du kalangou, il nous entr'ouvre l'esprit d'une des plus anciennes cultures de la planète.

 Mais le Niger est un pays pauvre de l'Afrique subsaharienne, et pour aider ses compatriotes, Bako a créé une Coopérative de Tourisme Equitable de l'Ader : Le Pont de la Maggia. Elle a pour but de développer le tourisme écologique, national et international en direction du coeur de l'Ader : les villages de Salon'quida et Wassan, dans la vallée de la Maggia. Cela passe par la recherche de partenariat national et international, gouvernemental et non-gouvernemental, marketing et publicité. Elle vise à valoriser le patrimoine écologique, architectural et culturel aderawa, et l'artisanat local de l'Ader.

 L'objectif à plus long terme est de pallier à l'exode rural en formant les villageois aux cultures de contre-saison (tomates, oignons, carottes, pomme-de-terre, patate douce, salade). Et aussi de créer un centre de formation aux métiers d'art et de l'artisanat de l'Ader, ainsi qu'une école primaire gratuite et une structure médicale adaptée aux villageois. Pour toutes ces actions, vous pouvez aider l'association par des dons, ou l'achat de produits de l'artisanat local.

 Pour tout renseignements complémentaires, vous pouvez contacter Bako au 06 87 84 85 42.