Cette nouvelle construction, Avenue A. Arrieu comptera 47 logements.

Suite aux propos tenus par M Lepinay lors de l'inauguration du salon de l'habitat, le 9 novembre d'une part, et à la circulation d'une pétition intitulée « Halte aux constructions anarchiques » d'autre part, M Philippe Perrot, maire de Saint-Gaudens, tient à apporter les précisions suivantes : « Nous avons accordé depuis 2001 vingt-huit permis de construire pour 1199 logements (dont 277 logements aidés), soit presque deux fois moins qu'annoncé dans la pétition. Le rapport « Pettersen » remis en novembre 2005 révélait qu'il y avait encore 134 ha constructibles dans la commune, soit environ 4000 logements possibles aux conditions du POS dont nous avons hérité en 2001, et qui est permissif, en octroyant un simple droit à bâtir. Nos prédécesseurs n'ont pas su (ou pas voulu) prévoir la flambée de l'immobilier, et n'y ont pas mis de garde-fous. Nous avons depuis multiplié par trois la Taxe Locale d'Equipement (qui est passée en décembre 2003 de 1 à 3% de la valeur de l'ensemble des constructions), et supprimé l'exonération de taxe foncière sur le bâti pour les constructions neuves (mai 2005). Par contre, la Participation aux Voiries et Réseaux n'a pas été mise en oeuvre, pour des raisons beaucoup plus techniques que politiques (elle est d'ailleurs très peu appliquée par l'ensemble des communes françaises). Il faut noter aussi que l'apport de nouveaux habitants induit par ces logements neufs permettra une augmentation de la Dotation Globale de Fonctionnement (versée par l'Etat) de près de 10%, ce qui apportera de nouvelles ressources financières à la ville. Sans compter que ces nouveaux saint-gaudinois créent une dynamique économique et sociale qui ne peut qu'être créatrice d'emplois. Le Plan Local d'Urbanisme et le Projet d'Aménagement Durable en cours d'élaboration permettront de réorienter la politique de construction, en abaissant notamment le Coéficient d'Occupation des Sols, qui est actuellement de 0,5 (ce qui veut dire que la surface de plancher possible est égale à la moitié de celle du terrain constructible). Les critiques du leader de la minorité municipale sont mal venues, car elles semblent émaner de quelqu'un qui ne veut pas que Saint-Gaudens s'engage dans le futur, et qui ne sait pas quel type d'électeurs seront ces nouveaux habitants. Il est clair en tous cas que ces problèmes immobiliers seront au coeur d'une campagne électorale, qui a déjà commencée, pour les prochaines municipales. »

Vendredi 24 novembre, à 20h30, la deuxième édition du "Plus Grand Cabaret du Comminges" va se dérouler au centre culturel, place du Pilat à Saint-Gaudens. Ce septacle avait réuni l'an passé plus de 800 personnes, et avait permis de récolter une somme substantielle au profit du Téléthon.

Cette année, Christian Villani et l'association "Planches et Musiques" ont de nouveau investi beaucoup de temps et d'énergie (entouré il est vrai par une solide équipe de bénévoles), pour rééditer cette soirée exeptionnelle. Trois heures de spectacle tendance carrément pop-rock, mais avec toujours une belle place accordée à la chanson française. Des retrouvailles avec Sandrine Garcia, Allan Vermeer, Agnès Villani déjà présents lors de la première édition, et des petits nouveaux comme Sébastien Lannoy (finaliste Sevran), ou Isa Pech. Mais surtout (et c'est tant mieux), beaucoup d'artistes locaux déjà mobilisés pour la réalisation du CD "17 voix pour un coeur" (en vente partout en Comminges !). Citons Jacqueline Boyer, Line Bautista, Christine Rodriguez, Emanuelle Azun, ainsi que Marc, Wilfried, Gégé, Jean-Luc, Philippe, El Niño... et tous ceux qui font de près ou de loin la musique en Comminges, impossible de nommer tout le monde ici... Le mieux pour pouvoir tous les applaudir est de vite réserver cette soirée qui s'annonce exceptionnelle. Elle doit d'ailleurs être filmée, et 10mn du spectacle passeront sur la chaîne nationale du Téléthon le 8 ou 9 décembre. Mais dépêchez-vous, car l'an dernier, il avait fallu refuser du monde (400 personnes) pour des raisons de sécurité. Il ne reste actuellement que quelques places. Les billets sont en vente à saint-Gaudens au théâtre le lundi et mercredi, et au local Téléthon le mardi et jeudi. le CD du Téléthon sera aussi en vente au cours de cette soirée.

(article de P.Ba paru dans le Petit Journal en date du 16 novembre 2006).

Des joueurs de belote en pleine action !

Christian et Chantal sont originaires respectivement de la région parisienne et du Nord. Rien ne les prédisposaient à priori à reprendre un commerce, l'un étant fonctionnaire et l'autre secrétaire. Mais un certain ras-le-bol des conditions de vie de la région parisienne (pollution, embouteillages...) les ont conduit à rechercher une affaire en province. L'hôtel de la gare de Saint-Gaudens a été repéré sur internet, et ils sont venus le visiter. La région leur a plu, ainsi que l'accueil chaleureux de la clientèle, et le marché a été conclu, voici déjà quelques mois. Divers travaux de mise aux normes leur ont permis de relancer l'activité hôtelière et de restauration. Cette dernière fonctionne tous les midis du lundi au samedi, le service du soir étant réservé à la clientèle hôtelière. Par contre, tous les vendredis et samedis, une soirée paëlla ou moules frites est organisée.

A l'occasion de l'inauguration marquant la fin des travaux de rénovation de l'établissement,, les gérants ont reçu le groupe Branta, composé de Loïc Fanning au violon, Gregory Esnault à la guitare et Christine Truchon au bodhràn (tambour irlandais). Ce trio nous a interprété avec grand talent des morceaux de musique irlandaise et celtique traditionnelle. Pour en savoir plus sur ces musiciens, vous pouvez aller faire un petit tour sur leur site http//:branta.free.fr. En attendant votre visite, ils nous ont fait passer un agréable moment, en charmant les oreilles des nombreux visiteurs venus faire une pause musicale, dans un cadre très accueillant.

Ce samedi 4 novembre, le Cristal Bar organisait son premier concours de belote. Plusieurs joueurs sont venus passer une soirée agréable dans une ambiance conviviale, pour tenter de décrocher le jambon offert à l'équipe gagnante. Si vous aussi, vous aimez jouer à ce jeu très populaire, rendez-vous tous les samedis soir à partir de 21h au Cristal Bar, boulevard Gambetta, en face de la gare (tél. 05 61 89 15 71).

 Enfin le 17 novembre, dans le cadre d'une soirée Beaujolais, Chantal et Christian ont reçu Grégory Esnault pour une soirée musicale. Guitariste de blues et de rock dans les années 90 à Toulouse, Grégory s'est installé dans le Comminges en 2004. Il a alors fondé le groupe Branta (musique celtique) avec un violoniste québecquois (voir plus haut), avec qui il a joué jusqu'en septembre dernier. Il organise depuis des rencontres entre musiciens de tous horizons autour d'un événement, le dernier en date était le concert tzigane le 4 novembre à Saint-Pé d'Ardet, en prolongement de la représentation d'un auteur de théâtre russe, Tchekhov. Le but est de mélanger diverses cultures musicales et des instrumentistes différents (accordéons, basse, percussions, guitares...) au service d'un thème, prolongé par des parties improvisées, afin de lui donner une couleur unique, décontractée et festive.

M. Philippe Barutaut, président du comité des fêtes.

Une enquête publique relative à la défusion des communes de Liéoux et de Saint-Gaudens se déroule jusqu'au 17 novembre inclus. Le dossier est consutable à la mairie de Saint-Gaudens et à celle de Liéoux aux heures habituelles d'ouverture. M Jean-Louis Deligny, comissaire enquêteur, recevra les personnes désirant lui faire part de leurs observations le mardi 14 novembre de 14h à 17h, à la mairie de Saint-Gaudens, et le lundi 13 novembre, de 16h à 19h, à la mairie de Liéoux. Un cahier est également ouvert pour recueillir les observations de toute personne qui le souhaite.

La fusion avait été réalisée en 1974, sous la mandature de M Jean-Marie Dessein. À l'époque, la commune disposait de peu de revenus, et envisageait des investissements conséquents (tels que le foyer) qu'elle ne pouvait pas assumer seule. C'est grâce à l'association avec Saint-Gaudens que ces travaux ont pu être effectués. Et c'est en réalité plus une association financière, qu'une véritable fusion, la commune ayant gardé par ailleurs ses structures (mairie, bureau de vote...).

M Jazié, maire délégué de la commune de Liéoux s'étonne que la démarche de défusion, initiée par l'association « Développement et Renouveau de Liéoux », n'est pas été faite entre 1989 et 2001, sous les mandatures de Pierre Ortet. Il en déduit que c'est une manoeuvre politicienne. L'association ne présente pas de grands projets, mais promet une baisse des impôts locaux. Il est vrai que le centre d'enfouissement du Pihourc amènera des ressources à la commune, mais celles-ci ne seront pas pérennes, le centre étant amené à reduire son activité (loi sur les déchets oblige). Qu'adviendra-t-il alors du budget communal, si Liéoux est indépendant ? Sur le plan de l'urbanisme, le dossier est en cours avec la ville de Saint-Gaudens, mais il est peu probable qu'il soit bouclé avant les prochaines municapales. Si la défusion intervient entre-temps, il faudra reprendre ce dossier pratiquement à zéro, ce qui induira un coût pour les contribuables du village, et des délais supplémentaires pour l'application du PLU. Par contre, en restant fusionné, le projet de rond-point près de l'école communale sera réalisé. Il faut dire que tous les travaux se font en régie avec la ville centre, et que c'est un apport appréciable pour la commune. M Jazié est donc favorable au maintien de la fusion, et précise que durant sa mandature, rien ne lui a été refusé par la municipalité de saint-Gaudens. Il pense que la défusion sera à terme préjudiciable à la commune.

M Philippe Perrot, maire de Saint-Gaudens, indique qu'il était contre la défusion, qui n'était qu'une stratégie politicienne destinée à faire revoter, y compris dans la ville centre. Pourquoi n'y avaient-ils pas pensé sous les précédentes municapalités ? Maintenant, si la population de Liéoux souhaite vraiement la défusion, il ne s'y opposera pas, car il faut laisser la démocratie s'exprimer.

Pour M Philippe Barutaut, président du comité des fêtes de Liéoux, si ce dernier bénéfie d'une subvention confortable de la part de la municapalité de Saint-Gaudens, la gestion du comité manque de souplesse, en étant obligé de passer par les services de la ville-centre pour toutes les manifestations locales, qu'il faut programmer quasiment un an à l'avance. La défusion permettrait un traitement en direct avec la municapalité locale, avec une meilleure réactivité aux demandes tardives... Les tenants de la défusion se sentent tenus à l'écart, les besoins d'un village de 150 habitants n'étant pas les mêmes que ceux d'une ville qui en compte 12 000. Et par exemple, la salle des fêtes de Liéoux est plus souvent utilisée par les saint-gaudinois que par les locaux. C'est ce sentiment d'étouffement qui est à l'origine de la demande de scission formulée par l'association « Développement et Renouveau de Liéoux ».

Ce groupe poursuit sa route, avec toujours la volonté de perpétuer les traditions, tant au niveau des pas de danses, que de la musique, des costumes ou encore des coutumes.

 Les costumes que portent les danseurs lors de leurs prestations scéniques sont réalisés par les membres du groupe, d'après archives et lithographies, et suivant les conseils de M Daniel Troupel. Il s'agit des tenues portées par les paysans des Pyrénées Centrales dans les années 1830-1850. Les vêtements pouvaient être de diverses couleurs, le rouge, le bleu le noir et l'écru ont été choisis pour la présentation scénique, mais on trouvait également du marron, violet, vert ou jaune. Ils devaient être chauds et solides pour durer longtemps. Les tissus étaient généralement en laine, plus ou moins épais, (cadis, raso, étamine), unis ou rayés, et tissés à la maison. Les vêtements de dessous, de chanvre, de lin, de fibre d’ortie, furent ensuite confectionnés en coton.

Le costume femme se composait d'un foulard (couet), capulet (rouge pour les femmes mariées, blanc pour les fillettes, noir en période de deuil), chemise blanche (camiso) jupon blanc et jupon de couleur (couthilou) agrémentés de dentelles, culotte fendue (pichodret), jupe de laine ou de coton rayée (pelhot), corsage noir (casabet) châle de coton (autrefois en cachemire) tablier (davantau) chaussette de laine avec les sabots ou de coton avec les chaussures en cuir.

Pour le costume homme, on trouvait : Béret, chemise longue jusqu’aux genoux, mouchoir de cou, pantalon court à pont, jambières de laine portées avec sabots ou abarcas en cuir, ceinture, gilet et veste à revers, cape en laine.

Les fillettes portaient : Béguin, culotte fendue, jupon blanc et jupon de couleur, robe (coton pour la partie chemise, et laine pour la partie jupe), grand tablier à manches longues fermé dans le dos par trois boutons, chaussettes de laine et sabots, pèlerine en laine.

Enfin les garçonnets avaient le trousseau suivant : Baratine de laine, chemise, mouchoir de cou, pantalon court à pont, ceinture, chaussette en laine et sabots, gilet à revers, pèlerine.

Les répétitions ont lieu le vendredi soir, à 20h45, à la salle Chappert, 6 bis route de Landorthe à Saint-Gaudens.

Dans le cadre de ses diverses activités, cette formation est susceptible de se produire pour diverses animations pour les comités des fêtes, associations, mairies : fêtes folkloriques, locales, de la musique, de familles, mariages, kermesses, goûter du 3ème âge, repas, maison de vacances, de retraite, fêtes de fin d'année... N'hésitez pas à vous renseigner au 05 61 95 27 19, ou à aller les voir. Ils vous réserveront le meilleur accueil.