Le nouveau pont en construction

Au croisement du boulevard Gambetta et du boulevard du président Sarragat, près du pont de Valentine, se déroule un chantier important : la construction du pont-rails « de Danes ». Ce terme de pont-rails indique que la voie ferrée passe sur le tablier du pont, et enjambe ainsi une route, une rivière ou une autre voie ferrée. Dans le cas qui nous occupe, l'ouvrage, long de 32,56 m, permettra à la ligne Toulouse-Bayonne de franchir, au point kilométrique 91,981, la partie ouest de la déviation poids lourds, qui empruntera alors l'intégralité du Bd Sarragat. La particularité de ce chantier est que la construction, par l'entreprise Laurière de Mussidan, se fait parallèlement à la voie ferrée, et qu'une fois terminé, le pont sera poussé à sa place définitive par un système de vérins hydrauliques, par l'entreprise Freyssinet, spécialisée dans cette discipline. C'est à la faveur d'une interruption du trafic ferroviaire de 36 heures environ, les 30 septembre et 1^er octobre, que sera réalisé cette opération délicate. Pendant cette coupure, une fois la voie déposée, le remblai sera creusé pour que les quelques 1500 tonnes de béton qui composent ce pont s'inscrivent dans la brèche. Après repose des rails, les trains pourront circuler dès l'après-midi du 1^er octobre, d'abord à 40 km/h pour stabiliser l'ensemble, puis à 100 km/h pendant quelques jours, avant de retrouver très rapidement la vitesse plafond de la ligne.

Il est à noter que c'est le deuxième pont-rails qui est construit selon cette même technique entre Saint-Gaudens et Montréjeau, puisque celui qui permet le passage de la bretelle du Val d'Aran (A645) a été mis en place lui aussi par poussage en 2003, après fabrication sur la plate forme même de la voie autoroutière.

Affluence sous le soleil

En association avec le comité saint-gaudinois de la Fédération Nationale André Maginot, le comité des fêtes de Larcan organisait son premier vide-greniers ce dimanche 30 juillet, au centre du village. De nombreux exposants ont fait le déplacement, et ont été ravis de l'accueil et des emplacements proposés autour de l'église et de la salle des fêtes. Le public non plus ne s'y est pas trompé, qui est venu chiner et faire de bonnes affaires, dans un cadre agréable, avec une météo qui se prêtait à la flanerie. MM Lucien Cabaré, maire et Patrice Augé, président du comité des fêtes, se félicitent de la réussite de cette manifestation pour sa première édition, et remercient pour leur concours MM Yvon Lansac, Louis Hay et Jean-Claude Puig, respectivement président, vice-président et trésorier de la Fédération Nationale André Maginot, ainsi que tous les bénévoles des deux structures organisatrices qui ont largement contribué au succès de cette journée. Rendez-vous est dèjà pris pour une seconde édition, mais en attendant, notez sur vos agendas que la fête locale du village aura lieu du 12 au 14 août prochains. À cette occasion, le comité des fêtes vous propose le programme suivant. Samedi 12 août, de 10h à 18h, ball-trap réservé uniquement aux amateurs, les cartouches sont vendues sur place; à 14h30, jeu de boules amical en doublettes. Dimanche 13 août, à 11h, messe chantée par la chorale des côteaux et orchestre, suivie du dépôt de gerbes aux monuments aux morts; à 12h, apéritif concert à la salle des fêtes; bal en matinée et soirée avec Pierr'Enzo. Lundi 14 août, à 14h30, jeu de boules amical en doublettes; bal en matinée et soirée avec Gil Bernard. Bon week-end à tous !

R.L.

Les anciens locaux de la MJC

Depuis le 1er juillet, la MJC ne peut plus occuper les locaux du 1 boulevard Charles de Gaulle, où elle était installée depuis 1968, suite à l'avis défavorable émis par la commission de sécurité qui a inspecté les lieux. Cette notification de fermeture a été transmise le 29 juin par la municipalité, avec effet donc au 1er juillet, délai bien trop court pour organiser un déménagement dans de bonnes conditions. Les activités de la MJC ont été relogées dans une salle de 50 m2 à la maison des associations de la rue du Pradet, et dans une autre (en partage) dans la maison Chappert. Mais ces espaces réduits ne permettent pas de gérer l'accueil, car il n'y a pas de bureau, et donc pas de permanence, et les archives sont en stand-by dans les anciens locaux. Et la relance des activités est compromise en l'absence de stuctures adaptées. C'est en principe la communauté de communes qui reprendra l'hébergement de la MJC dans l'immeuble Ferrère, lorsque celui-ci sera rénové. Ce qui laisse supposer un délai de neuf mois environ, et à condition qu'à ce moment là, le transfert de compétences soit voté... Et rien ne semble avoir été prévu pour les deux autres associations (Rêves de Théâtre et les Alcooliques Anonymes) qui avaient leur siège Bd De Gaulle. La fin du mois de juin est décidément porteur de mauvaises nouvelles pour la MJC, car c'est le 28 juin 2005 que la municipalité avait annoncé la réduction de la subvention...

(Article paru dans le Petit Journal n° 40 du 3 août 2006)                                                                                                                                           R.L.

Une montagne de déchets à trier pour les recycler

Mis en service par le SIVOM en octobre 2005, le centre de tri des déchets recyclables de la Graouade est situé sur le territoire de la commune de Villeneuve de Rivière. Avec ses 20 employés, il a une capacité de traitement de 5000 t par an, dont 2000 t d'emballages, 1500 t de papiers journaux et 1500 t de divers. Parmi les emballages, on va trouver les bouteilles et flacons en plastiques de toutes natures, les canettes de boissons, les boîtes de conserves, les briques alimentaires et les cartonettes. Ils proviennent soit de la collecte sélective (certains quartiers de Saint-Gaudens ou de Montréjeau) soit d'apports volontaires dans les colonnes (jaunes) disposées dans les communes. Ils passent alors par sept étapes, avant d'être recyclés. Tout d'abord, la pesée des camions, qui permet de mesurer les volumes traités. Puis le stockage dans trois alvéoles dédiées, avant de passer par un pré-tri, qui permet d'éliminer une partie des déchets non recyclables (refus). Ensuite, ils passent dans un crible à disques, qui sépare les « plats » (papiers, cartons...) des « creux » (bouteilles, canettes, boîtes de conserves...). À ce stade intervient l'étape la plus importante : le tri par type de matériau, qui est entièrement manuel. A la sortie du crible, les déchets sont répartis sur deux bandes transporteuses pour passer devant les trieurs qui les envoient vers des réceptacles correspondants à leur nature. Et c'est là que l'on mesure toute l'importance qu'il y a à respecter les consignes lors du tri que nous faisons chez nous ! Ils sont ensuite compactés dans des presses pour obtenir des cubes, qui seront alors transportés vers les usines qui leur donneront une nouvelle vie. Tout ceci permet de réduire le poids de nos poubelles, et d'économiser des matières premières, ce qui n'est pas négligeable... Pour citer quelques exemples, 1 tonne de bouteilles plastiques récupérées permet d'économiser 800 kgs de pétrole. 670 canettes représentent un cadre de vélo en aluminium, ou 3400 bouteilles de lait donnent la matière à un banc en plastique. Et tout ce qui passe dans ces fillières de recyclage ne finit pas dans les décharges ni dans les incinérateurs... 

R.L.

Un petit échantillon de vielles dames

Annie Camps est la présidente de l'association la Roue Inardaise, qui regroupe une ciquantaine de passionnés de vielles voitures, datant des années 30 pour les plus anciennes, jusqu'à 1986 pour la plus récente. Elle a eu le plaisir, lors de son premier mandat, de voir arriver une quinzaine de nouveaux membres. Il n'est pas nécessaire de posséder un vieux tacot pour faire partie du club, il suffit juste de les aimer assez pour avoir envie de monter à leur bord, échanger des idées ou des pièces, en un mot rencontrer d'autres mordus, dans une atmosphère conviviale. L'objectif est de faire rouler (tranquilement) ces vieilles dames lors de promenades à but « touristiques », sur des circuits ne dépassant pas une centaine de kilomètres. Il faut noter que ces sorties sont toujours accompagnées par un camion d'assistance, pour faire face à toutes les détresses. Ces véhicules peuvent participer également à des expositions lors de fêtes de village ou d'autres animations, et Mme Camps lance un appel à tous les comités des fêtes qui pourraient être intéressé par une telle manifestation. Dans l'effectif du club, il faut mentionner également les vieux cyclomoteurs et motos, éventuellement avec side-car. Le dimanche 13 août, le club organise un vide-Greniers-vide-garages sous la promenade des platanes. L'accueil se fera à partir de 7 heures, et vous aurez la possibilité de vous restaurer sur place. À cette occasion, vous pourrez également admirer un rassemblement de cyclos anciens (jusqu'à 125 cm3). Pour tous renseignements complémentaires et inscriptions, téléphonez au 05 61 89 78 06 (répondeur en cas d'absence) ou au 05 61 89 51 62. N'hésitez pas à venir faire une sympathique plongée dans le passé !

R.L.