Comment joue-t-on au scrabble en club ?

Chaque joueur doit disposer d’un jeu individuel, qui est légèrement différent de celui que l’on trouve dans le commerce traditionnel. En effet, si le plateau de jeu est rigoureusement identique, il faut un deuxième plateau, sur lequel les lettres sont triées. Car ici, ce n’est pas le joueur qui tire les lettres, mais un « maître de partie » qui le fait, et chacun doit prendre les mêmes lettres pour former le meilleur mot possible en deux minutes et demi. Il lui reste alors trente secondes pour transcrire ce mot sur un bulletin, avec la mention du score réalisé. Une fois tous ces papiers relevés, le meilleur mot est affiché au tableau, et on doit le recopier sur son propre jeu. Le maître de partie procède alors à un nouveau tirage, et on recommence les mêmes opérations. Il n’y a donc plus de place au hasard des bons ou mauvais tirages, car ceux-ci sont semblables pour tout le monde, ni d’emplacement pris par tel ou tel, car là aussi, les places sont les mêmes pour chaque participant. Ces explications sont un peu succinctes, et le mieux, si vous aimez jouer au scrabble, est de venir nous rendre visite le jeudi, à quatorze heures, à la salle des fêtes de l'école des olympiades, route de la vieille côte (face au boulodrome) à Saint Gaudens. Renseignements complémentaires auprès de Catherine au 05 67 30 00 42. Et quand vous aurez pris l’habitude, vous pourrez venir aussi le lundi (14h) et le mercredi (20h). Vous verrez, on se prend vite de passion pour cette forme de scrabble !

R.L.

Les sympathisants devant le tribunal.

Le 1er avril, l'Association pour la Sauvegarde du Patrimoine Ariège-Pyrénées organisait une manifestation à Arbas, contre la réintroduction de l'ours dans les Pyrénées. Réunissant plusieurs centaines d'opposants, cette manifestation avait donné lieu à des débordements et des destructions, et suite aux plaintes du maire, M François Arcangeli et de certains habitants du village, dix éleveurs ariègeois se retrouvait ce jeudi 20 devant le tribunal pour répondre de dégradations, vol ou destructions de biens d'utilité publique ou de biens d'autri en réunion, violences volontaires n'ayant pas entrainé d'interruption de temps de travail. De très nombreux sympathisants sont venus, en majorité des départements voisins, soutenir ces dix prévenus, et les ont accompagnés en cortège jusqu'au palais de justice. Pour les faits qui leur sont reprochés, constatés par la gendarmerie locale, et confirmés par les aveux des auteurs présumés, le procureur de la République, Dominique Alzéari a requis, au terme de plus de six heures d'audience, des peines d'emprisonnement de 4 mois avec sursis assorti d'une amende de 80 euros pour l'un, de 3 mois avec sursis pour cinq autres, 2 mois avec sursis et obligation de Travaux d'Intérêt Général pour le plus jeune, et des stages de citoyenneté pour les trois derniers. Le verdict a été mis en délibéré au 7 septembre par la juge Myriam Viargue.

R.L.

Place de Bourdalès à Valentine

Lors de sa séance du 11 juillet, le conseil de la C.C.S.G. a voté la labellisation « Pays » de trois projets structurants pour le territoire. Il s'agit : de la Médiathèque de Saint-Gaudens, de la rénovation du centre d'art de la Chapelle St-Jacques (toujours à Saint-Gaudens) et de la place Bourdalès à Valentine (opération « coeur de village »). Cette décision a été prise afin de permettre la poursuite de l'instruction de ces dossiers dans le cadre de la phase 2 du programme opérationnel du Contrat de Pays Comminges-Pyrénées. Mme Jeanine Brunet (déléguée de Landorthe) voudrait confier la maîtrise d'oeuvre de ces projets à l'association de Pays Comminges-Pyrénées, alors que cette structure juridique n'en a pas les moyens, puisqu'elle ne collecte aucune taxe. M. Philippe Perrot va proposer de faire labelliser « Pays » l'aménagement de 40 emplacements pour les gens du voyage sur la zone de Stournemil, selon les normes en vigueur (coût : environ 1,2 millions d'euros), afin de faire jouer la solidarité communautaire sur ce problème. Car depuis l'abandon du projet de zone de grand passage à Lestelle-Saint-Martory ( qui prévoyait 100 places), le campement sauvage occupera encore longtemps des terrains communautaires, comme par exemple le plateau de la Caoue ou la ZAC des Landes... Les 40 places de Stournemil permettraient juridiquement d'expulser la 41ème caravanne, mais pour l'envoyer où ?

R.L.

Charly

Le Billard Club Saint Gaudinois rend hommage à « Charly »

En ce vendredi 14 juillet, le BCSG avait invité ses adhérents à participer au lancement du challenge « Camille Charles », mis en place pour honorer la mémoire de ce joueur, trop tôt diparu à l'âge de 54 ans. Le BCSG rend ainsi hommage à l'un de ses plus fidèles sociétaires, « Charly », qui a démontré à travers son combat contre l'impossible, tout son courage, sa dignité et sa positivité. Le club pleure aujourd'hui une figure emblématique, un personnage formidable, curieux de tout, respectueux de la nature, intarissable sur les cèpes. Cet humaniste au grand coeur avait la rage de vivre dans l'amour et la convivialité. Mais c'était également un grand compétiteur que tout le monde redoutait et respectait. Entre autres performances, il fut quatre fois finaliste du championnat de France et représentait le Comminges aux quatre coins de la France. Admirable tout au long de cette terrible épreuve, sa femme Joëlle a procédé au tirage au sort pour répartir les joueurs qui disputeront ce challenge en quatre poules. « Tchao Charly, tu es et tu restera toujours parmi nous ! ».

R.L.

Conseil communautaire.

Dans sa séance du 11 juillet, le conseil de la CCSG a entériné le plan de financement de l'acquisition et des travaux d'aménagement de l'immeuble Ferrère (pour le logement d'association du territoire proposant un service aux publics) d'une part, et de celui de l'ex Banque de France (futur siège de «  La Communauté  ») d'autre part. Dans le premier cas l'investissement s'élève à 468 000 euros (168 000 euros pour l'achat, 300 000 euros pour les travaux). Il sera financé par le Conseil Général pour 184 000 euros (environ 40 %), par la DDR pour 142 660 euros (un peu plus de 30 %), la CCSG auto finançant le solde, soit 141 340 euros (30 %). Pour le second dossier, dont la dépense s'élève à 1 357 000 euros (achat 757 000 euros, travaux 600 000 euros), il est demandé l'aide la plus élevée possible au Conseil Général. À ce propos, M Philippe Perrot fait remarquer : «  La CCSG autofinance sa part dans ces projets sans recourir à l'emprunt, alors que si elle le faisait ne serait-ce qu'à hauteur de 10 %, cela permettrait de revaloriser la dotation de solidarité qu'elle verse aux communes. Mais il est vrai que l'on cherche toujours à minimiser le rôle de Saint-Gaudens dans «  La Communauté  », puisque l'on asseptise et stérilise ce nom pour faire disparaître la notion du Saint-Gaudinois. Cela devient La Communauté de qui ? de quoi ? d'où ? C'est une volonté délibérée d'effacer la ville centre, et ce problème n'a même pas été évoqué en pôle de centralité. Pourquoi ne pas débaptiser Saint-Gaudens pour l'appeler La Ville ? »

R.L.